En 2028, la Ligne C de Toulouse Métropole embarque ses voyageurs

    La troisième ligne de métro de Toulouse Métropole va considérablement faciliter les transports du quotidien pour des milliers d’habitants et rapprocher les communes qu’elle dessert : Colomiers, Blagnac, Toulouse et Labège. Colomiers et Labège seront notamment reliés en 20 minutes.

    Changer le quotidien des travailleurs

    Du nord-ouest au sud-est, cette, ce nouveau tracé permettra de relier les pôles majeurs du groupe Airbus (Colomiers, St Martin et Defence and Space) qui emploie à lui seul directement 21 000 salariés et génère 40 000 emplois indirects, principalement localisés dans le quart nord-ouest de l’agglomération (Toulouse, Blagnac, Colomiers).

    Ses 21 stations, réparties sur un parcours de 27 kilomètres, accueilleront jusqu’à 200 000 voyageurs par jour.

    La ligne sera à 80% en souterrain. Non contraint par la circulation automobile, ce mode garantit les temps de déplacements et permettra un franchissement de la Garonne, qui constitue aujourd’hui une coupure entre l’est et l’ouest du territoire nord de l’agglomération. Le pôle aéroportuaire sera alors facilement desservi et donc accessible.

    La rame se découvre

    Du 27 janvier au 9 février dernier, la rame de la future Ligne C s’est exposée rue d’Alsace Lorraine à Toulouse. Une maquette grandeur nature, longue de 18 mètres, invitait les passants à découvrir le futur univers de la ligne C. Fabriquées par Alstom, les 27 rames de la ligne C seront composées de 2 voitures, reliées entre-elles par un accordéon, permettant aux voyageurs de circuler de l’une à l’autre : 36 mètres de long à la mise en service fin 2028 ; 2m70 de large (contre 2m pour celles des lignes A et B) ; 2m70 de hauteur (contre 2,3m pour celles des lignes A et B) ; 100% accessibles et climatisées ; jusqu’à 5 000 voyageurs transportés par heure et par direction.

    Rayonner sur toute la métropole

    En desservant cinq gares multimodales, la ligne C va bénéficier à une grande majorité d’habitants de la métropole. Elle représentera une réelle alternative à la voiture pour des déplacements qui, jusqu’à présent, nécessitent d’emprunter le périphérique.

    Les gares desservies sont :

    • Colomiers – Gare qui va rayonner sur tout l’ouest Toulousain : Tournefeuille, Pibrac, Brax, Plaisance et au-delà L’Isle Jourdain ;
    • La Vache – Gare qui va desservir tout le nord Toulousain : Aucamville, Fenouillet, Saint-Alban, Castelginest, Saint-Jory, Launaguet et au-delà Montauban ;
    • La gare SNCF Matabiau pour capter les voyageurs régionaux des TER, mais aussi ceux en provenance de Paris et des grandes métropoles françaises auxquelles Toulouse est quotidiennement reliée ;
    • La gare Montaudran et Labège La Cadène – Gare qui vont rayonner sur tout le sud et l’est de la métropole : Saint-Orens, Escalquens, Lauzerville, et au-delà Villefranche de Lauragais.

    La ligne C jouera pleinement la carte de la complémentarité avec les autres modes de transport doux, en particulier le vélo. À ce titre, des aménagements cyclables optimisés seront présents en desserte des stations de la ligne. Par ailleurs, 1 500 stationnements vélos seront disponibles à la mise en service de la ligne de métro.

    La place de la nature en ville renforcée

    L’empreinte sur l’environnement du chantier de la troisième ligne a été réduite au maximum en particulier pour préserver les arbres. Sur les 2 500 arbres concernés par les emprises de chantier, plus de 800 arbres ont pu être préservés grâce à des mesures d’évitement (optimisation du tracé, déplacement station, station enterrée…). 800 arbres seront protégés pendant toute la durée du chantier par des palissades et des protections racinaires. Un expert écologue est présent pendant toute la durée des travaux pour veiller à leur préservation. Une compensation environnementale forte a été appliquée avec la règle « 1 arbre coupé = 3 arbres plantés ». Les 1 660 arbres enlevés seront remplacés par 5 000 nouveaux arbres choisis parmi les essences les mieux adaptées au climat Toulousain. Enfin, chaque future station bénéficiera d’une étude paysagère pour préserver et augmenter son patrimoine végétal afin de créer davantage d’espaces arborés et donc rafraîchis.

    2 mars 2023 – Crédit : Toulouse Métropole