Un nouvel avenir pour les trains d’équilibre du territoire

    Jeudi 12 janvier 2017, le Secrétaire d’État en charge des Transports, de la Mer et de la Pêche, Alain Vidalies a présenté le bilan de deux années de réforme pour renouveler les trains d’équilibre du territoire.

    Réformer les trains d’équilibre du territoire : pourquoi et comment ?

    En 2014, l’État a fait le constat que les trains d’équilibre du territoire (TET) ne répondaient plus de manière satisfaisante aux attentes des voyageurs, autant en termes de dessertes que de qualité de service.

    Depuis, c’est une profonde réforme de ces lignes a été qui a été accomplie. Après le lancement de la commission sur l’avenir des TET présidée par Philippe Duron, le Gouvernement a présenté, en juillet 2015, une feuille de route pour donner un nouvel avenir à ces lignes et trouver les meilleures solutions pour leur gouvernance.

    L’ensemble des décisions concernant l’avenir de ces trains ont aujourd’hui été prises, dans une concertation permanente avec tous les acteurs. Ces dernières semaines, une série d’accords entre l’État et les régions a été annoncée, ouvrant une nouvelle page pour les trains d’équilibre du territoire :

    Les mesures pour l’avenir des trains d’équilibre du territoire

    • Relance des lignes de jour en concertation avec les régions

    Parmi les 24 lignes de jour, 6 restent sous la seule autorité de l’État et 18 seront reprises par les régions. Des accords ont d’ores et déjà été passés avec les régions Normandie, Grand Est, Nouvelle-Aquitaine, Hauts-de-France, Occitanie et Centre-Val de Loire.

    • Renouvellement complet du matériel roulant

    D’ici 2025, l’État s’engage à investir 3,5 milliards d’euros pour l’acquisition de rames neuves.

    • Une offre de nuit recentrée sur les lignes d’aménagement du territoire

    Parce que les lignes de nuit pèsent sur le déficit des TET et que leur fréquentation est en baisse, le Gouvernement a décidé de maintenir les deux lignes Paris-Briançon et Paris-Rodez / Latour de Carol, indispensables à leurs territoires, à raison d’un aller-retour par jour. Le Gouvernement a également décidé de ne plus financer l’exploitation des autres lignes, mais reste à l’écoute de toute offre de reprise.

    « Je me félicite que tous les accords entre l’État et les régions aient pu être conclus avant la fin de l’année 2016. Le résultat de ces accords me paraît être à la hauteur des ambitions que nous nous étions fixées, au bénéfice de l’ensemble des citoyens. » Alain Vidalies.

    17 janvier 2017  Crédits : Droits réservés