Appel à projets « Vélo et territoires » : un succès qui confirme la progression du vélo comme solution de mobilité dans tous les territoires

    François de Rugy, Ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, ministre chargée des transports et Arnaud Leroy, Président de l’ADEME, saluent l’annonce ce jour par le Premier ministre des résultats de l’appel à projets « Vélo et territoires », à l’occasion de la première étape de la tournée nationale France Mobilités.

    Le plan vélo et mobilités actives, présenté par le Gouvernement en septembre dernier, fixe pour objectif de tripler d’ici 2024 la part modale du vélo dans les déplacements du quotidien, en passant de 3 à 9 %.

    Afin d’accompagner les territoires dans cette transition vers une mobilité quotidienne plus active, le ministère de la Transition écologique et solidaire et l’ADEME ont lancé en septembre 2018 un appel à projets «Vélo et territoires». Devant l’engouement des territoires dès le 1er relevé de cet appel, les moyens alloués ont été revus à la hausse, et voici la liste des 1ers lauréats.

    102 lauréats porteurs de projets ambitieux et innovants pour les mobilités actives !

    L’objectif de cet appel à projets est d’accompagner les territoires afin de leur permettre d’anticiper le déploiement du plan vélo en soutenant la définition, l’expérimentation et l’animation de leur politique cyclable.

    102 candidats ont été retenus au 1er relevé de cet appel ! Il s’agit de territoires ruraux, péri-urbains et urbains peu denses, représentants toutes les régions métropolitaines mais également les Outremer.

    Cette mobilisation inédite des territoires, dans toute leur diversité, confirme que le vélo est l’une des solutions de mobilité plébiscitées par nos concitoyens et leurs élus locaux, tant pour engager la transition écologique de nos mobilités quotidiennes que pour lutter contre les fractures sociales et territoriales que connaît notre pays.

    Les projets retenus comportent pour près de 90% d’entre eux des études de planification des aménagements cyclables, pierre angulaire de toute politique cyclable efficace (itinéraires, stationnement…). 56% d’entre eux proposent par ailleurs l’expérimentation de services vélo (location, partage, réparation et entretien, apprentissage du vélo à l’école…). La mise en place d’une animation territoriale dédiée, via le recrutement de chargés de mission et la création de campagne de communication grand public, concerne, elle, 62% des lauréats. Les projets de ces 102 premiers lauréats et ceux des lauréats du 2nd relevé de l’appel à projets (176 candidatures dont les résultats seront annoncés courant mai) seront accompagnés techniquement et financièrement à hauteur de 15 M€, dont 2 M€ par l’ADEME d’une part et d’autre part pour 13M€ dans le cadre d’un programme d’accompagnement au titre des Certificats d’Economies d’Energie (CEE).

    L’appel à projets, qui suscitait beaucoup d’attente, a remporté un formidable succès. Alors même qu’elle ne s’adressait qu’aux territoires de moins de 250 000 habitants (où la pratique du vélo est généralement en progression), l’ADEME a reçu pas moins de 343 candidatures sur les 2 relevés, un record en la matière. Ces candidatures représentent un coût total des projets de 82 millions d’euros.

    Ce succès sans précédent est un signal fort qui témoigne de l’appétence pour le sujet dans les territoires peu ou moyennement denses. Il montre que le vélo n’est plus l’apanage des grandes agglomérations : le vélo est dorénavant considéré aussi comme une solution de mobilité en dehors des métropoles, tantôt à part entière, tantôt complémentaire des autres modes (en particulier du train) dans une approche intermodale.

    Parmi les candidats, on recense des communes, des EPCI, mais également des départements, des parcs naturels régionaux, ou encore des syndicats et pôles d’équilibre territorial et rural.

    On remarque par ailleurs une forte participation des Collectivités d’Outre-Mer, puisque Guadeloupe, Guyane, Mayotte, Nouvelle Calédonie, Polynésie Française et Réunion ont répondu à l’appel.

    L’intérêt est donc général. Certains territoires se lancent pour la première fois dans une politique en faveur du vélo pour faire émerger la pratique, d’autres, déjà engagés, veulent changer d’échelle dans leur politique et accélérer la dynamique de développement du vélo.

    15 avril 2019 – Crédits : Viacités-Caen