Portée par la Région Sud, la nouvelle offre ferroviaire régionale entre Marseille, Toulon et Nice est entrée en circulation le 29 juin 2025. Ce lancement marque une étape structurante dans le développement de l’offre régionale sur l’axe littoral.
Une desserte renforcée et un service élargi
La ligne dessert neuf gares le long de l’axe littoral et propose quatorze allers-retours quotidiens en semaine, avec une fréquence augmentée à seize le week-end. L’amplitude horaire s’étend de 6h à 21h, pour un temps de parcours de 2h40 entre Marseille Saint-Charles et Nice-Ville. Selon les données communiquées par la région, plus de 92 000 billets avaient été réservés avant même l’ouverture du service. Cette évolution s’accompagne de la création de plus de 180 emplois.
S’exprimant lors de la présentation officielle à Toulon, Renaud Muselier, président de la région Sud a souligné la portée de cette initiative pour le service public régional : « Aujourd’hui marque une étape historique : nous lançons officiellement l’ouverture à la concurrence de nos trains régionaux. Ce projet incarne une volonté d’offrir un service public plus ambitieux avec, sur cet axe, une offre de trains doublés, des tarifs inchangés, qui baisseront de 20% à partir du 1er juillet 2025. Des trains plus fiables et plus durables, toujours au service des usagers. »
Un matériel neuf et un centre de maintenance dédié
La flotte déployée comprend seize rames Regio 2N, fabriquées par Alstom. Chaque rame de 110 mètres peut accueillir 400 passagers assis, et jusqu’à 730 en configuration double rame. Alimentés en électricité verte ces trains sont développés pour améliorer la qualité de service sur un axe fortement sollicité.
Pour garantir leur disponibilité, un centre de maintenance a été construit à Nice. D’une superficie de 2 000 m², ce site permettra l’entretien courant et les opérations techniques, avec un objectif de ponctualité fixé à 97,5 %. L’investissement global s’élève à 250 millions d’euros pour l’acquisition du matériel roulant, pris en charge par la région. Le centre de maintenance a été financé à hauteur de 40 millions d’euros par la collectivité, et 130 millions d’euros ont été apportés par la Banque des Territoires pour les infrastructures et les équipements.